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Latécoère Bouilloux-Lafont Duel sur tapis vert
33.00 €
Sortie le 16 décembre 2022 !
« LATÉCOÈRE BOUILLOUX-LAFONT DUEL SUR TAPIS VERT »
 
Dans la même collection de beaux livres que les précédents consacrés aux héros de la Ligne Latécoère – Aéropostale, à Antoine de Saint-Exupéry, Dieudonné Costes et Maurice Noguès, cet ouvrage clôt la série par une étude approfondie des relations entre Pierre G. Latécoère et Marcel Bouilloux-Lafont ayant eu pour cadre leurs politiques managériales.
 
Notre ouvrage « L’AMÉRIQUE & L’AÉROPOSTALE », publié en 2007 par un éditeur disparu, avait déjà évoqué les difficultés qui avaient opposé les deux chefs d’entreprise. Mais le sujet méritait d’être notablement développé, surtout quand, après une étude minutieuse des importantes archives Latécoère (compilées par Jeanne Ligonnet, la secrétaire de Pierre Latécoère), il apparut que les hydravions furent au cœur de leur brouille.
 
En effet, jamais n’avait été abordée l’histoire des hydravions Latécoère sous l’angle de leur avènement laborieux qui avait pénalisé l’ouverture, puis l’exploitation de la ligne discontinue entre Europe et Amérique du Sud, obligeant à un long recours aux avisos.
 
Car un constat s’impose : peu d’auteurs ont souligné le rôle de l’hydraviation dans l’histoire de la Ligne, la plupart des ouvrages s’attachant surtout à évoquer les exploits et drames sur les côtes d’Espagne, le désert saharien et le sous-continent amérindien.
 
Notre livre « Deley et Vachet piliers de la Ligne » ayant consacré de nombreuses pages à la ligne Alicante – Oran, puisque Paul Vachet en avait été le grand artisan, notre travail de recherche s’est logiquement étendu aux autres liaisons aéromaritimes.
 
Cette démarche nous a fait étudier en détail le destin de la Compagnie aérienne France Algérie, filiale de la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques. Nous avons alors découvert qu’en rachetant à Latécoère 93,75 % de la C.G.E.A., le groupe Bouilloux-Lafont n’avait pas pour autant la majorité dans la société en charge de la liaison Marseille – Alger. On imagine sans mal la tension qui en résulta entre les deux entrepreneurs.
 
En outre, il a été peu souligné que Pierre G. Latécoère était resté administrateur délégué (l’équivalent de PDG aujourd’hui) de la C.G.E.A. devenue Compagnie générale Aéropostale, et cela jusqu’au 9 décembre 1928. Durant vingt mois, il fut donc encore légalement responsable des affaires de l’Aéropostale, charge partagée avec André Bouilloux-Lafont, fils du président et par conséquent subordonné à celui-ci.
 
D’ailleurs, les rapports entre le fils et Latécoère furent également conflictuels, corollaire du temps où leurs bureaux avaient été contigus au siège du 79 de l’avenue Marceau.
De plus, il a été le plus souvent ignoré dans les livres que Pierre Latécoère était cependant demeuré simple administrateur de l’Aéropostale jusqu’au 4 février 1931, c’est-à-dire à peine un mois avant la déclaration de la Société en cessation de paiement.
 
Outre les questions managériales, l’ouvrage révèle le rôle de Mermoz, véritable locomotive de l’Aéropostale par la volonté de Marcel Bouilloux-Lafont, ainsi que les dessous de sa première traversée commerciale transatlantique, à bord du Laté 28-3 ‘Comte de La Vaulx’, à la barbe du ‘Graf Zeppelin’. À cet éclairage, on comprend la précipitation qui entoura ce vol mémorable, indiscutable apogée de l’Aéropostale. Le fiasco du retour coïncida avec le début des ennuis qui devaient précipiter la Société vers son naufrage, et dont le limogeage de Daurat ne fut pas la moindre des péripéties.
 
Enfin, est étudié en détails le rapport de Jules Moch en lien direct avec la liquidation de l’Aéropostale. Quant à l’affaire des faux qui avait défrayé la chronique, la clé de son énigme est ici dévoilée, ce qui n’avait été fait dans aucun ouvrage sur l’Aéropostale jusqu’ici.
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Louis Bassères, historien de l’hydraviation à Saint-Laurent de la Salanque, nous a assuré de sa précieuse coopération. Il a permis d’enrichir l’ouvrage de documents iconographiques inédits et de résoudre des énigmes de dates de mises en œuvre des premiers hydravions en lien avec la création de cette base. Le Latécoère 300 avait ensuite nécessité des installations et un plan d’eau plus vastes, ce qui avait conduit à l’avènement de la base de Biscarrosse.
 
L’objectif de l’ouvrage est d’éclairer les passionnés de l’histoire de l’Aéropostale, et plus généralement ceux de l’Aviation, sur un pan de cette épopée particulièrement méconnu. Loin de diminuer la grandeur de l’œuvre des deux entrepreneurs, il s’attache au contraire à montrer que l’un et l’autre avaient agi avec tempérament et passion. Les vérités des archives et la symbiose entre texte et iconographie satisferont les lecteurs exigeants.
 
Livre de 196 pages, couverture cartonnée avec toile du Marais et vignette collée, reliure cousue à l’ancienne, papier couché 170 grammes 21,5 x 17,5 cm. Plus de 300 illustrations, dont environ 200 photos restaurées et colorisées (une centaine inédites).
 
Prix France : 33 € + 4,50 € de participation aux frais d’envoi en France métropolitaine (pour l’outre-mer et l’étranger, merci de renseigner plus loin votre localisation et le supplément de frais apparaîtra automatiquement).
À travers ses EDITIONS LATÉRALES, il auto-édite des essais et des romans historiques avec une notable production de biographies de pilotes de ligne de l’entre-deux guerres. Écrivain et graphiste, il met en page lui-même ses ouvrages, attaché à une présentation de beaux livres, en harmonie avec des contenus rigoureusement issus d’archives nationales et étrangères. Pour plus d’informations : Wikipedia, en tapant Bernard Bacquié dans le moteur de recherche.
DERNIÈRE PUBLICATION
L’auteur-éditeur Bernard Bacquié est ancien commandant de bord Air France, ayant depuis longtemps assuré maintes piges pour les magazines aéronautiques et écrit des livres de préparation aux brevets de pilote de ligne. Il cumule plus de 20 000 heures de vol sur Caravelle, Boeing 707, 747 et 777 en 35 ans de service, dont 4 à la Postale de nuit sur Fokker 27 et 4 ans en fonction d’instructeur pilote de ligne. Il compte également 7 h 43 de Concorde et a officié deux ans sur Caravelle à Royal Air Maroc et pour le compte de la présidence du Burundi. À la retraite, il a volé un temps pour le Raid Latécoère et continue la pratique du vol sur un avion de collection familial, un Bücker Jungman du plus beau bleu, le F-AZUL.